top of page

LE voyage et moi : dans mes gênes ou dans mes veines ?

Article 1/5 issu de ma série sur le thème "Le voyage et moi... toute une histoire ! ", dans laquelle je décrypte tous les petits signes et raisons qui font de moi la passionnée de voyage que je suis aujourd'hui. Étais-je née pour voyager ? Pour quoi je voyage autant ? Quel est mon mode de voyage ? Pourquoi je ne lâche plus mon appareil photo ? Comment j'apprends à voyager responsable ? Quelle place vais-je donner au voyage à 30 ans ?

Autant de réflexions personnelles que je dévoile sur mon histoire, sur les pensées d'une éternelle rêveuse ou encore sur les prémices d'une ouverture à un mode de vie différent.

background plumeria.jpg

« Petite, mon monde tournait autour de mon pays, et même plutôt de ma région sud-est »

 

Contrairement à ces personnes qui sont nées avec un passeport dans la main suite à la passion déjà omniprésente de leurs parents, pour moi trouver l’origine de ce désir n’est pas évident si je cherche de ce point de vue familial car mes parents n’étaient pas des voyageurs. Petite je n’ai jamais voyagé à l’étranger en famille, à part une fois à Barcelone quand j’avais 8 ans, ni même jamais bien loin de chez moi en France. Je n’avais pas non plus de proche vivant à l’étranger ou vivant très loin de nous. Petite, mon monde tournait donc autour de mon pays, et même plutôt de ma région sud-est.

 

« Je me souviens pourtant déjà rêver d'ailleurs et jouer à l'agent de voyage en primaire »

 

Je me demande alors de quelle manière mon enfance a pu me conditionner à cette vie aujourd’hui. Si mon envie de voyages s’est véritablement décuplée à ma majorité, je me souviens pourtant bien rêver d’ailleurs et jouer à l’agent de voyages déjà en primaire, avec mes brochures récupérées dans la boîte aux lettres ! Avais-je donc déjà ce gêne DRD4-7R en moi, passif à l’époque et activé par mes expériences futures, ou est-ce quand même le fruit de mon éducation ?

 

« Tout plein de sorties dynamiques qui ont façonné mes goûts une fois plus grande »

 

Eh bien en y réfléchissant bien, il est vrai que je puise ici et là des explications dans mon passé.

D’un côté, j’ai grandi entourée de proches actifs à l’instar de ma mère et ma grand-mère, qui nous ont souvent emmenés mes frères, cousins et moi faire tout plein d’activités pendant les week-ends et grandes vacances. Tout plein de sorties et activités dynamiques, culturelles ou sportives qui ont forcément façonné mes goûts une fois plus grande. Ayant toujours été avide de jeux et d’activités liées au divertissement, j’aime consacrer mon temps libre avant tout au loisir et au plaisir. Je suis convaincue que cela vient de mon enfance et j’en suis du coup reconnaissante à ma famille aujourd’hui.

 

« Des vacances tantôt à la montagne dans une vieille caravane au milieu des champs, tantôt dans un mobil-home à la mer »

 

Même si ce n’était pas dans un autre pays, j’ai passé de nombreuses vacances ailleurs qu’à la maison. Tantôt à la montagne dans une vieille caravane au milieu des champs, tantôt dans le sud dans un mobil-home près de la mer, c’était alors mes plus longs kilomètres parcourus et le plus grand changement de décor vécu… j’ai adoré plus que tout ces moments. Je pense que ces vacances, en plus de ma vie à la campagne étant petite, ont participé à mon besoin de proximité avec la nature que je convoite tant aujourd’hui. Si je me souviens râler parfois quand il fallait randonner de longues heures étant petite, mes plus beaux souvenirs d’enfance furent ces belles aventures ici et là. Cela me fait aussi penser que j’ai toujours été excitée par les longs déplacements, que ce soit en voiture, bus, train, puis avion, moments de partage et jeux en famille, puis de réflexions sur soi-même par la suite.

 

« Sans bouger de chez moi, j'ai développé ma curiosité et mon ouverture sur le monde extérieur »

 

D’un autre côté, je me souviens aussi avoir pris grand plaisir à apprendre l’anglais à l’école primaire, puis quelques palabres d’espagnol justement en prévision de notre unique voyage hors des frontières, avant de m’y mettre plus sérieusement avec ma LV2. Les langues étrangères sont rapidement devenues mes matières préférées à l’école. Sans bouger de chez moi jusque-là, et sans même avoir goûté au plaisir de communiquer avec un étranger, j’ai développé ma curiosité pour l’ailleurs et l’ouverture au monde extérieur.

 

« J'ai durant toute mon enfance baigné dans la curiosité, la nouveauté, l'expérimentation, le loisir et l'apprentissage des langues »

 

Alors c’est vrai, je ne suis pas née dans une famille de baroudeurs invétérés et je n’ai pendant longtemps jamais expérimenté le voyage à l’étranger, mais j’ai finalement durant toute mon enfance baigné dans la curiosité, la nouveauté, l’expérimentation, le loisir, et l’apprentissage des langues. De plus avec notamment le divorce de mes parents, j’ai aussi été amenée à avoir pas mal de chambres différentes dans ma vie, et je crois que ces changements fréquents m’ont donné les prémices de ma capacité d’adaptation pour me créer un petit cocon où que je sois et pour me sentir bien n’importe où. Pas besoin de grand espace et de mille gadgets, je ne me sens jamais aussi bien que dans le petit cocon d’un van, d’une tente, ou d’un petit chalet où reignent coziness et légèreté.

 

« L'enfance et l'éducation ont fait leur part, le caractère et la personnalité ont fait le reste »

 

Voilà ce que furent eux les fondements de ma personnalité et les maillons qui m’ont mené naturellement vers l’envie de voyager. L’enfance et l’éducation ont fait leur part, et puis bien sûr le caractère a fait le reste. C’est drôle dans ma fratrie, j’ai un frère qui est un grand dynamique pire que moi et qui a lui aussi passé quelques années à bourlinguer, et un autre frère qui ne quitterait sa ville ou sa maison pour rien au monde ; reste plus qu’à voir ce que fera le petit dernier… Comme quoi !

​

bottom of page